Le Soudan interdit les mutilations génitales féminines, marquant « une nouvelle ère » pour les droits des femmes

Un pas historique a été franchi pour les droits des femmes au Soudan. Les auteurs de mutilations génitales féminines (MGF) au Soudan risquent jusqu’à trois ans de prison après que le pays a adopté une loi criminalisant cet acte.

Le gouvernement soudanais a approuvé un amendement à sa législation pénale le 22 avril, déclarant que toute personne pratiquant des mutilations génitales féminines dans un établissement médical ou ailleurs encourt une peine de trois ans de prison et une amende.

La loi a été saluée par les militants des droits humains dans le pays, certains disant qu’elle a inauguré une «nouvelle ère» pour les droits des femmes dans le pays.

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«La prévalence des MGF au Soudan est l'une des plus élevées au monde. Il est maintenant temps de recourir à des mesures punitives pour garantir que les filles sont protégées de cette pratique tortueuse », a déclaré Faiza Mohamed, directrice régionale pour l'Afrique d'Egalité Maintenant.

«Le fait d'avoir une loi contre les mutilations génitales féminines constitue un élément dissuasif important, cependant, le Soudan peut être confronté à des difficultés dans l'application de la législation. Les gens qui croient encore à cette pratique pourraient ne pas signaler les cas ou agir pour arrêter les MGF lorsqu'ils savent que cela se produit. »
Mohamed a cependant averti que la loi ne pourrait pas atteindre son objectif sans l'aide des autorités de sécurité, car certains auteurs pourraient chercher des moyens d'éviter la détection.
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